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Sous les robes Carlos-Carlos Paris

Derrière chacune de nos robes, ce sont des dizaines de mains. Des dizaines d'heures de travail. De la création à la confection, en passant par la sélection des matières et de chaque petite pièce de mercerie. Le choix des finitions. L'attention portée aux détails. Dans cet article, nous vous emmenons dans les coulisses, là où la magie se crée. Parce que le plus beau, dans un vêtement, c'est aussi tout ce qu'on ne voit pas mais qui fait toute la différence.

Au commencement, il y avait... 

L'inspiration. Chez Carlos-Carlos Paris, nous la puisons partout autour de nous !

  • Dans un souvenir d'enfance - le souvenir d'une robe ou d'un vêtement porté par un parent.
  • Dans le mobilier vintage ; les lignes graphiques du design du milieu du XXe.
  • Dans l'effervescence et l'audace des années soixante.
  • Dans la rue. Dans les traits de Modigliani et la palette de Matisse.
  • Dans les femmes qui nous entourent. Dans leur rapport aux vêtements.
  • Dans notre histoire aussi. Dans les pièces qui nous ont marquées. Dans celles qu'on aurait aimé trouver.

Nous nous nourrissons toutes ces inspirations et de tous ces signaux pour proposer des robes qui reflètent notre sensibilité. Notre histoire. Notre vision de la mode... et de la robe. Une pièce élégante et joueuse. 

Etape 1 : le dessin

Tous nos modèles de robes prennent vie sous le crayon de Scarlett et tous sont déposés à l'INPI. Pas parce que nous avons la prétention de révolutionner la mode. Nous n'avons pas inventé la robe trois trous ! Mais, parce que nous avons la prétention de faire des pièces de création, issues de notre imaginaire. Le fait de les déposer est pour nous le gage de l'authenticité de notre démarche, et de la singularité de notre marque.

Etape 2 : le choix des tissus

... qui peut parfois (aussi) être l'étape 1, avant le dessin !

Dans un processus de création classique, le tissu est créé de toute pièce à la demande du designer / de la marque, spécifiquement pour les besoins de la collection.

Chez Carlos-Carlos Paris, nous avons fait le choix de ne pas produire de tissus "pour nous". Mais plutôt d'utiliser ce qui existe déjà. Des beautés endormies dans les stocks de maisons de Haute Couture, dénichées par des fournisseurs spécialisés tels que Nona Source, Uptrade, CrearityLuxe... Des surplus de précédentes collections ; des tissus développés mais finalement non utilisés...

Les raisons expliquant ces stocks résiduels dans la Haute Couture (notamment) sont nombreuses et variées. Le résultat, lui, est le même : il existe des kilomètres de somptueuses étoffes non utilisées qui ne demandent qu'à révéler leur beauté ! Des tissus dont il reste parfois une poignée de mètres seulement. Parfois plus. 

Du fait de ce choix, partie intégrante de ce qu'on appelle l'économie circulaire, la sélection des tissus peut intervenir avant, ou après le dessin. Dans tous les cas, souplesse créative et ouverture d'esprit sont les maîtres mots ! Parfois, c'est un coup de cœur pour un tissu qui va induire le dessin. Parfois, c'est le dessin qui va appeler à un "certain type de" tissu : plus ou moins structuré, plus ou moins élastique, plus ou moins épais, fait de telle ou telle matière... selon le style du vêtement, bien sûr, mais aussi selon les choix de la marque. Par exemple, dans notre cas, le choix de ne pas utiliser de matières synthétiques.

Quand le choix du tissu succède au dessin, il convient d'établir un "cahier des charges" précis des caractéristiques que doit nécessairement avoir le tissu, pour orienter sa sélection parmi les (nombreux) stocks existants disponibles.

Chez Carlos-Carlos Paris, nous aimons particulièrement la laine vierge, la soie, le coton... et les couleurs vivantes !

Le choix des tissus est probablement l'étape que nous préférons. Sentir l'aspérité des étoffes et leur poids sous nos doigts ; les imaginer s'associer entre elles. La mode est avant tout une histoire de toucher. Après tout, les vêtements sont faits pour être portés

Etape 3 : le modélisme ou "développement technique"

C'est à partir de cette étape que nous passons le relai à des partenaires, dont la passion n'a d'égale que le talent... et le compas dans l'œil ! C'est le cas de Véronique, qui a fondé son étude de modélisme, CréaModel, avec laquelle nous avons la chance de collaborer pour chacune de nos robes.

De manière schématique (et simplifiée !), le modéliste retranscrit techniquement le dessin du styliste. Grâce à sa technicité, donc, mais aussi sa sensibilité (comment retranscrire un dessin sans le comprendre - vraiment ?), le modéliste va traduire un volume en morceaux ; un buste cintré ou une taille marquée, par un habile jeu de pinces ; un souhait de polyvalence du vêtement, par une ouverture au millimètre près d'une emmanchure, ou d'une encolure. 

Le modéliste est à l'origine de la première représentation "3D" du vêtement : sa toile. Support de travail qui lui permet de visualiser le vêtement, pour mieux le retranscrire à plat : le patron

Une fois la première version du patronage et la toile correspondante finalisées, vient l'essayage. Idéalement, sur une "vraie" personne, pour jauger de tous les ajustements éventuels à apporter au patronage ! Chez Carlos-Carlos Paris, c'est Scarlett qui se prête (bien volontiers) au jeu. L'émotion ressentie, au moment d'enfiler ce qui, déjà, ressemble terriblement à une "vraie" robe, est unique - et intacte - même après plusieurs modèles ! 

Etape 4 : le prototype

A patron équivalent, deux tissus ne réagiront pas de la même manière, d'autant plus si de nature différente. D'où la nécessité, avant de pouvoir entamer la production, de valider le patron établi en étape 3 avec le "véritable" tissu - c'est-à-dire, celui choisi pour la confection.

C'est le rôle du prototype. Il permet de valider toutes les finitions qui seront à respecter pour la production, et qui sont, là aussi, largement dépendantes du tissu. Raccords de motifs ? Placement des morceaux de patron sur le tissu ? Type de coutures ? Placement des étiquettes ? Choix du fil pour les boutonnières ? 

Chez Carlos-Carlos Paris, le prototype est confectionné directement par notre atelier partenaire, le même qui assure la production en (mini-)éditions de nos robes. Cela est pour nous un choix évident. Pour la facilité de communication que cela confère. Une plus grande réactivité. La démonstration de confiance, aussi. De respect. Nous leur confions nos drôles de robes, ils nous font le cadeau de leur savoir-faire. Et ce, dès la première étape.

Une fois le prototype réalisé, nous organisons un essayage, en présence du chef d'atelier, de Véronique (CréaModel) et de Scarlett (Carlos-Carlos Paris). L'objectif ? Valider le prototype avant envoi en production, si tout est conforme aux attentes, ou alors, pouvoir faire les ajustements requis pour que la robe, dans sa belle étoffe, soit parfaitement conforme à l'idée que nous en avions... et au regard objectif & (très) perfectionniste de Véronique ! (Scarlett, elle, est généralement trop émue de voir ses robes prendre vie pour noter le moindre défaut...). 

Si besoin, des derniers ajustements seront apportés au patronage avant LA grande étape finale...

Etape 5 : la confection en (mini) éditions

Une fois le patron final établi, et les gradations faites (comprendre : déclinaison du patron dans chaque taille souhaitée), les impressions de ces derniers sont apportées à l'atelier, avec l'ensemble des fournitures nécessaires (tissus, mercerie, étiquettes de composition, de griffe...) pour lancer officiellement la confection, selon le cahier des charges (finitions, quantités par taille...) établi d'un commun accord. 

A ce jour, nous travaillons avec deux ateliers partenaires, tous deux basés dans le cœur de Paris. Des ateliers que nous avons sélectionnés autant avec notre tête, sur des critères objectifs d'alignement avec notre vision de la Mode et avec nos engagements en tant que marque, qu'avec notre cœur. Pour les valeurs - artisanales, humaines - que nous partageons. Le goût du Beau et du bien fait. Le respect de l'autre. La confiance.

Chacune de nos robes porte en elle un bout de l'âme et du savoir-faire de ces ateliers, et des personnes qui y travaillent. C'est, pour nous, une véritable source de fierté. Au point qu'aujourd'hui, chacune de nos robes, sur son étiquette de composition, revendique le nom de l'atelier qui lui a donné vie

Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ? - C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… ».

Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry, 1943.

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